Gentrification au Costa Rica : Comment préserver le "Pura Vida" ?
- Emilie Pura vida
- 23 mars
- 2 min de lecture
Le Costa Rica traverse une crise silencieuse mais bien réelle : la gentrification de ses zones côtières. Les loyers explosent, les habitants locaux sont exclus de leurs propres communautés, et la magie du pura vida semble peu à peu s’éroder. Mais des solutions existent, et plusieurs pays ont déjà relevé le défi. Voici des pistes inspirantes pour éviter de perdre ce qui fait l’âme du Costa Rica.
Un phénomène mondial
Depuis la pandémie, des villes comme Nosara, Santa Teresa ou Tamarindo ont vu leurs loyers tripler, parfois plus. Les logements à long terme disparaissent au profit des Airbnb, laissant les Ticos sans solution pour vivre ou même visiter leur plage le week-end.
Mais ce phénomène dépasse les frontières du Costa Rica. Plusieurs destinations touristiques à travers le monde ont trouvé des moyens de rééquilibrer la balance entre tourisme et vie locale. Voici comment.
Barcelone : Réguler les locations touristiques
Mesures : Taxe touristique de 2,50 € par nuit ; enregistrement obligatoire ; quota de 1 % pour les logements touristiques.
Résultats : Ralentissement de la hausse des loyers ; financement de 2 000 logements abordables.
Inspiration pour le Costa Rica : Mettre en place une licence obligatoire pour les Airbnb, générer des fonds pour le logement social.
Mexique : Protection des côtes
Mesures : Interdiction de la propriété directe de terres côtières par les étrangers ; système de fideicomiso.
Résultats : Équilibre entre investissement étranger et préservation des zones locales.
Inspiration pour le Costa Rica : Réfléchir à des baux ou restrictions d’achat de terrains en bord de mer.
Thaïlande : Limiter la propriété étrangère
Mesures : Interdiction pour les étrangers d’acheter des terres ; limite de 49 % d’un immeuble en copropriété.
Résultats : Moins de spéculation, maintien de la vie locale dans les zones touristiques.
Portugal : Repenser l’investissement étranger
Mesures : Fin du programme de "Golden Visa" basé sur l’immobilier ; taxation renforcée des locations courtes.
Résultats : Réduction de la spéculation immobilière dans les zones touristiques.
Italie : Enregistrement obligatoire
Mesures : Code national obligatoire pour toutes les locations touristiques ; sanctions sévères pour les contrevenants.
Résultats : Meilleur contrôle, possibilité de fixer des plafonds par ville.
Conclusion : Le Costa Rica à la croisée des chemins
Le pura vida est en danger si rien n’est fait. Il ne s’agit pas de bloquer le tourisme, mais de trouver un équilibre sain et durable. En s’inspirant des solutions internationales, le Costa Rica peut protéger ses communautés locales tout en restant une destination prisée dans le monde entier.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Faut-il réguler les locations touristiques ? Repenser les lois sur la propriété ? Partagez vos idées en commentaire !
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