Et si c'était ca la liberté ?
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Et si c’était ça la liberté – Un exil au féminin, entre racines et renaissance
Quel est le prix de la liberté quand on laisse derrière soi un monde connu, un amour, des repères ? Dans Et si c’était ça la liberté, nous suivons Mila, jeune femme, mère, exilée, qui quitte son île natale pour rejoindre une métropole étrangère, rude, souvent indifférente, mais aussi pleine de promesses.
Ce roman est un chant doux-amer porté par une voix féminine sincère, forte et sensible. Mila traverse les années avec un mélange de résilience silencieuse, d’espoir fragile et de désirs contenus. À travers ses souvenirs, ses rêves et ses lettres, c’est toute une géographie de l’âme qui se dessine : celle d’une femme entre deux mondes, entre deux langues, entre deux amours — celui d’un homme et celui d’un fils.
L’écriture est limpide, poétique sans être précieuse, souvent teintée d’une pudeur qui n’empêche pas l’émotion. On y sent l’influence de Marcel Pagnol dans la nostalgie des lieux, la saveur des dialogues, la chaleur du quotidien simple et vrai. On pense aussi à Maryse Condé ou Gisèle Pineau, dans cette manière de dire l’exil au féminin, avec douceur mais sans complaisance.
Ce n’est pas un roman de grandes actions, mais de grandes émotions. Un texte qui touche parce qu’il est juste. Il parle d’exils invisibles, de ces ruptures intérieures que l’on ne dit pas toujours à voix haute. Il évoque la maternité comme un fil ténu entre passé et avenir, et la solitude comme une compagne parfois plus fidèle que les hommes.
En refermant ce livre, une question nous hante doucement, comme un refrain : Et si c’était ça, la liberté ? Ce demi-sourire malgré les larmes, ce choix de rester debout, de continuer à marcher même quand la route est incertaine…
Un premier roman émouvant, solaire et pudique, qui résonnera en beaucoup.
Tous les bénéfices de ce livre seront reversés à la création d’un centre culturel pour les jeunes, dans le village natal de l’autrice.
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